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Le village de Meys
ORIGINE DU NOM
Le nom de MEYS pourrait venir du latin « mansus » (mas, enclos) ou de « Matisius », nom gaulois voulant dire « bon ».
GEOGRAPHIE
Meys est une commune à dominante rurale d’environ 820 habitants et d’une superficie de 1465 hectares. Elle se situe au sud-ouest du département du Rhône, dans les Monts du Lyonnais, presque à mi-chemin entre Lyon et Saint-Etienne. Elle appartient au canton de Saint Symphorien sur Coise et est en limite du département de la Loire.
C’est une commune classée en zone de montagne qui fait partie du Massif Central. L'altitude varie entre 436 mètres et 647 mètres au Mont Bernos (point culminant).
Elle est sur la ligne de partage des eaux Méditerranée / Atlantique. Les rivières principales qui la traversent sont la Thoranche, au nord de la commune, et la Brévenne au sud. Les ¾ de la surface de la commune sont sur le bassin Rhône-Méditerranée-Corse et le reste sur le bassin Loire-Bretagne.
Les principaux axes routiers qui traversent la commune sont :- La RD 389 d’Est en Ouest qui la relie à Ste Foy l’Argentière - Lyon et à Montrond les Bains – Saint-Etienne
- La RD 71 (dite route de Marcenod) qui la relie à Haute-Rivoire notamment
- La RD 637, située à l’Est
Le territoire communal de Meys est concerné par deux Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Il s’agit de la ZNIEFF de type 1 « Haute-Rivoire, zone de la Ronze » et la ZNIEFF de type 2 « Contreforts méridionaux des Monts du Lyonnais ».
CONTEXTE ADMINISTRATIF ET SOCIO-ECONOMIQUE
L’économie est très marquée par l’agriculture avec plus de 30 exploitations en activité sur la commune, dont une grande majorité est consacrée à la production laitière.
L’artisanat et les services sont également très présents avec de nombreuses entreprises (restaurant, plomberie, électricité, menuiserie, travaux publics, distillerie…).
Au niveau démographique, la population est en constante augmentation depuis le début des années 80. On compte aujourd’hui environ 820 habitants.
Sur le plan administratif, la commune fait partie de la Communauté de Communes les Hauts du Lyonnais (CCHL) et du Syndicat Intercommunal des Monts du Lyonnais (SIMOLY). L’urbanisme est régi par un P.L.U. approuvé le 27 février 2014 et qui sera bientôt supervisé par le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) des Monts du Lyonnais qui est en cours d'élaboration.
L’artisanat et les services sont également très présents avec de nombreuses entreprises (restaurant, plomberie, électricité, menuiserie, travaux publics, distillerie…).
Au niveau démographique, la population est en constante augmentation depuis le début des années 80. On compte aujourd’hui environ 820 habitants.
Sur le plan administratif, la commune fait partie de la Communauté de Communes les Hauts du Lyonnais (CCHL) et du Syndicat Intercommunal des Monts du Lyonnais (SIMOLY). L’urbanisme est régi par un P.L.U. approuvé le 27 février 2014 et qui sera bientôt supervisé par le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) des Monts du Lyonnais qui est en cours d'élaboration.
HISTOIRE
On trouve Mays cité pour la première fois en 975, dans le cartulaire de Savigny. Une famille chevaleresque a porté le nom de Mays, son premier représentant connu fut Pons Blanc de Mays vers 1180. Au Moyen-Age le bourg était fortifié. Dès le XIIIème siècle cette terre passa à Guigon Pagan, de Bourg-Argental, puis à la fin du XVIème siècle aux Gadagne, seigneurs de Bouthéon.
Lorsque la Révolution éclata, le seigneur de Meys était Louis Henry de Pons, seigneur de Bouthéon, Comte de Verdun. La plupart des terres seigneuriales furent achetées après la Révolution par Robert Carmagnac, riche négociant lyonnais. Son neveu, le comte de Bressieux en hérita puis les vendit à Lazare Mangini en 1855. Après le décès de ce dernier, elles furent partagées entre ses 4 enfants. L’un d’eux, Louis, dit Lucien, député, sénateur et maire des Halles pendant 37 ans, fut un bienfaiteur de la commune de Meys : don de terrains au bourg en 1878 pour agrandir la place, bâtiment pour une école de garçons en 1884, presbytère en 1903, dons pour l’église vers 1890…
Avant la Révolution, Meys se trouvait dans l’Election de Montbrison, province de Forez. Elle fit ensuite partie du canton de Saint-Laurent-de-Chamousset, puis rattachée à celui de Saint-Symphorien-sur-Coise lors des modifications de l’an VIII. L’ouverture de la route de la Plaine vers 1855 et celle du chemin de fer de Lyon à Montbrison en 1876, créeront pour Meys et ses communes voisines, les conditions favorables au développement industriel dans la seconde moitié du XIXème siècle.
Lorsque la Révolution éclata, le seigneur de Meys était Louis Henry de Pons, seigneur de Bouthéon, Comte de Verdun. La plupart des terres seigneuriales furent achetées après la Révolution par Robert Carmagnac, riche négociant lyonnais. Son neveu, le comte de Bressieux en hérita puis les vendit à Lazare Mangini en 1855. Après le décès de ce dernier, elles furent partagées entre ses 4 enfants. L’un d’eux, Louis, dit Lucien, député, sénateur et maire des Halles pendant 37 ans, fut un bienfaiteur de la commune de Meys : don de terrains au bourg en 1878 pour agrandir la place, bâtiment pour une école de garçons en 1884, presbytère en 1903, dons pour l’église vers 1890…
Avant la Révolution, Meys se trouvait dans l’Election de Montbrison, province de Forez. Elle fit ensuite partie du canton de Saint-Laurent-de-Chamousset, puis rattachée à celui de Saint-Symphorien-sur-Coise lors des modifications de l’an VIII. L’ouverture de la route de la Plaine vers 1855 et celle du chemin de fer de Lyon à Montbrison en 1876, créeront pour Meys et ses communes voisines, les conditions favorables au développement industriel dans la seconde moitié du XIXème siècle.
SAVOIR-FAIRE
Dès 1823, une demande de concession en vue de recherche et d’exploitation de houille est présentée par Mme de Fenoyl. L’année suivante, trois puits seront en activité de creusement : 2 au Chalay de 18 m et un près du fil à 65 m. En 1841 et 1842, maire et préfet agissent pour que les anciens puits abandonnés, qui représentent un danger, soient bouchés. Des recherches seront sans doute entreprises plus tard par Lazare et Lucien Mangini, puisqu’en 1870, une forge et une machine à vapeur seront construites près de la Gagère ; elles seront démolies en 1875. On voit encore un crassier, près de la route de la plaine, en face de l’ESAT.
L’argile de la Vallée de la Brévenne a été employée à la fabrication des briques, carreaux et tuiles.
Un des plus anciens tuiliers connu exerçait pendant la Révolution, un autre est recensé en 1836… Puis en 1856, est mentionnée aux Perrières, la tuilerie de Pierre Sorlin, à la Gagère, celle de Jean-Claude Giraudier, vraisemblablement achetée en 1869 par Antoine Chapal. Il en fera une des plus importantes tuileries de la vallée dont la grande cheminée est toujours visible au Chalet, malgré une réduction de 8 m, il y a quelques années (par mesure de sécurité). La tuilerie Chapal avec Caty de Viricelles fournira les 27 150 plotets nécessaires à la construction de la voûte de l’église de Grézieu-le-Marché en 1881. En 1906 est installée un petit chemin de fer qui traversait la route pour transporter la glaise de la carrière à la tuilerie et en 1909, une machine à vapeur est achetée. La Grande Guerre et la modernisation de la Grande Tuilerie du Rhône à Sainte-Foy vers 1915 porteront un coup fatal à la Tuilerie Chapal.
Il faudra attendre la fin du XIXième siècle pour voir apparaître la première fromagerie d’importance au lieu-dit le Genetay : employant plusieurs ouvriers, Emile Goudot exportait jusqu’à Toulon, Marseille, Montélimar et Paris. Cette fromagerie fut exploitée jusqu’en 1928. Au Chalet, depuis 1886, Baptiste Chapal, fils d’Antoine Chapal le tuilier, fabriquait du bleu. Vers 1915, Félix Col, originaire du Forez, fabriquait de la fourme.
Après la Seconde Guerre Mondiale, la production sera commercialisée au marché de gros à Saint-Etienne. Il y avait 4 tournées de ramassage de 4 à 5 000 litres de lait par jour : 2 en voiture à cheval, 2 en automobile. Plus tard, cette fromagerie fabriquera également un fromage à pâte molle, la « baronne ». Aujourd’hui encore, trois exploitations agricoles fabriquent et commercialisent du fromage.
L’argile de la Vallée de la Brévenne a été employée à la fabrication des briques, carreaux et tuiles.
Un des plus anciens tuiliers connu exerçait pendant la Révolution, un autre est recensé en 1836… Puis en 1856, est mentionnée aux Perrières, la tuilerie de Pierre Sorlin, à la Gagère, celle de Jean-Claude Giraudier, vraisemblablement achetée en 1869 par Antoine Chapal. Il en fera une des plus importantes tuileries de la vallée dont la grande cheminée est toujours visible au Chalet, malgré une réduction de 8 m, il y a quelques années (par mesure de sécurité). La tuilerie Chapal avec Caty de Viricelles fournira les 27 150 plotets nécessaires à la construction de la voûte de l’église de Grézieu-le-Marché en 1881. En 1906 est installée un petit chemin de fer qui traversait la route pour transporter la glaise de la carrière à la tuilerie et en 1909, une machine à vapeur est achetée. La Grande Guerre et la modernisation de la Grande Tuilerie du Rhône à Sainte-Foy vers 1915 porteront un coup fatal à la Tuilerie Chapal.
Il faudra attendre la fin du XIXième siècle pour voir apparaître la première fromagerie d’importance au lieu-dit le Genetay : employant plusieurs ouvriers, Emile Goudot exportait jusqu’à Toulon, Marseille, Montélimar et Paris. Cette fromagerie fut exploitée jusqu’en 1928. Au Chalet, depuis 1886, Baptiste Chapal, fils d’Antoine Chapal le tuilier, fabriquait du bleu. Vers 1915, Félix Col, originaire du Forez, fabriquait de la fourme.
Après la Seconde Guerre Mondiale, la production sera commercialisée au marché de gros à Saint-Etienne. Il y avait 4 tournées de ramassage de 4 à 5 000 litres de lait par jour : 2 en voiture à cheval, 2 en automobile. Plus tard, cette fromagerie fabriquera également un fromage à pâte molle, la « baronne ». Aujourd’hui encore, trois exploitations agricoles fabriquent et commercialisent du fromage.
PATRIMOINE
Le village conserve quelques vestiges de ses fortifications médiévales (piédroits des portes est et ouest) ainsi que deux blasons de Guillaume de Gadagne, seigneur de Meys à la fin du XVIème siècle (l’un au-dessus de la porte du Presbytère et l’autre dans un mur en face de l’Eglise).
L'Eglise, hormis le clocher qui est très ancien (la belle clé de voûte de l’ancien chœur daterait du XIVème ou XVème siècle) date de 1825, elle est connue sous le vocable de Saint Pierre.
La mairie, achetée en 1839, a été réaménagée à plusieurs reprises ; l’ancien Presbytère, en partie désaffecté est un beau bâtiment construit par Mangini en 1893.
L’école publique a été édifiée en 1881 (école des filles à l’époque), sur l’emplacement d’une ancienne école, de la chapelle Saint Georges et d’un cimetière. En 1900, un bâtiment et une cour seront donnés par Lucien Mangini pour en faire une école des garçons (cantine actuelle).
La Chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes, dite « La Madone », fut construite en 1943 sur l’emplacement d’un oratoire élevé en 1925.
A l’entrée du bourg, se dresse fièrement le légendaire Puits de la Motte, que les jeunes sont invités à « riquer » (toucher de la tête) s’ils veulent se marier dans l’année.
En dessous du village, le site de Mézet avec son lavoir, son abreuvoir et sa fontaine, est très pittoresque et a été construit vers 1905.
On remarque les restes imposants de l’ancienne tuilerie Chapal sur la route de la plaine, dans le bassin de Sainte-Foy-l’Argentière, qui fonctionna jusqu’à la Première Guerre Mondiale. D’ailleurs, en entrant dans le village on peut être surpris par la couleur rougeâtre de certaines maisons en pisé.
Au lieu-dit La Buissonne, il ne reste plus que le logement du concierge et la villa des patrons de l’ancienne usine de tissage qui fonctionna de 1920 à 1963.
La plaine est traversée par l’ancienne vois ferrée Lyon - Montbrison, construite par les frères Mangini, et qui fonctionna, avec 19 trains par jour, de 1876 à 1938 ; il en reste la gare, transformée en habitation et sept maisons des gardes – barrières ; la voie ferrée a été démontée.
Un moulin fonctionna jusque dans les années 1930, sur la Thoranche, au Reynard, dont on devine le bief et la retenue.
On trouve 16 croix sur l’ensemble de la commune, essentiellement du XIXème siècle ; la plus ancienne se trouvant au hameau de la Croix.
Au fond de la vallée de la Brévenne l’ESAT de la Goutte d’Or doit son nom au petit ruisseau qui traverse la propriété et qui était, dit-on, pourvu d’or, objet de nombreuses convoitises.
Depuis 40 ans, le dernier dimanche d’août, la Fête de la Batteuse fait revivre une journée de travail à la campagne. Tout y est, les gestes, le matériel, les tenues vestimentaires, la fabrication et dégustation des produits du terroir...
L'Eglise, hormis le clocher qui est très ancien (la belle clé de voûte de l’ancien chœur daterait du XIVème ou XVème siècle) date de 1825, elle est connue sous le vocable de Saint Pierre.
La mairie, achetée en 1839, a été réaménagée à plusieurs reprises ; l’ancien Presbytère, en partie désaffecté est un beau bâtiment construit par Mangini en 1893.
L’école publique a été édifiée en 1881 (école des filles à l’époque), sur l’emplacement d’une ancienne école, de la chapelle Saint Georges et d’un cimetière. En 1900, un bâtiment et une cour seront donnés par Lucien Mangini pour en faire une école des garçons (cantine actuelle).
La Chapelle dédiée à Notre Dame de Lourdes, dite « La Madone », fut construite en 1943 sur l’emplacement d’un oratoire élevé en 1925.
A l’entrée du bourg, se dresse fièrement le légendaire Puits de la Motte, que les jeunes sont invités à « riquer » (toucher de la tête) s’ils veulent se marier dans l’année.
En dessous du village, le site de Mézet avec son lavoir, son abreuvoir et sa fontaine, est très pittoresque et a été construit vers 1905.
On remarque les restes imposants de l’ancienne tuilerie Chapal sur la route de la plaine, dans le bassin de Sainte-Foy-l’Argentière, qui fonctionna jusqu’à la Première Guerre Mondiale. D’ailleurs, en entrant dans le village on peut être surpris par la couleur rougeâtre de certaines maisons en pisé.
Au lieu-dit La Buissonne, il ne reste plus que le logement du concierge et la villa des patrons de l’ancienne usine de tissage qui fonctionna de 1920 à 1963.
La plaine est traversée par l’ancienne vois ferrée Lyon - Montbrison, construite par les frères Mangini, et qui fonctionna, avec 19 trains par jour, de 1876 à 1938 ; il en reste la gare, transformée en habitation et sept maisons des gardes – barrières ; la voie ferrée a été démontée.
Un moulin fonctionna jusque dans les années 1930, sur la Thoranche, au Reynard, dont on devine le bief et la retenue.
On trouve 16 croix sur l’ensemble de la commune, essentiellement du XIXème siècle ; la plus ancienne se trouvant au hameau de la Croix.
Au fond de la vallée de la Brévenne l’ESAT de la Goutte d’Or doit son nom au petit ruisseau qui traverse la propriété et qui était, dit-on, pourvu d’or, objet de nombreuses convoitises.
Depuis 40 ans, le dernier dimanche d’août, la Fête de la Batteuse fait revivre une journée de travail à la campagne. Tout y est, les gestes, le matériel, les tenues vestimentaires, la fabrication et dégustation des produits du terroir...
PERSONNAGE CELEBRE
Meys fut le berceau paternel de Félix Faure, Président de La République de 1894 à 1899. Une plaque est apposée sur la maison où est né son père en 1809, au bas du village.